Tu es réveillé, à peine, encore allongé, la douce chaleur le duvet fatigué, tu es réveillé, à peine, le temps s’arrête pour toi, toi tu arrêtes le temps, la montagne ne partira plus des nuages, tu es réveillé, à peine, la petite fille dessine un drôle de bateau, sa maman lui parle gentiment, tu n’entends pas les paroles, tu es réveillé, à peine, un pâle sourire sur tes lèvres.
« Ainsi se développe l’intimité. D’abord on donne de soi la meilleure image, le produit éclatant et achevé, retouché à coup de bluff, de fausseté et d’humour. Ensuite, un surcroît de détails est requis, et l’on peint un second portrait, et un troisième. Bientôt les plus belles lignes s’effacent, et un ... Lire la suite →