Pour la cuvée 5 des Vases communicants, Lignées accueille le poète Stéphane Bataillon. On peut en savoir un peu plus sur lui et son actualité ici.
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Écrire le minimum. Pour stopper l’asphyxie. Pour que les mots, juste rassasiés, restent tous à hauteur d’herbe. Qu’ils puissent se démarquer en laissant l’impression que nous pourrions survivre.
Écrire le minimum. Rester toujours au seuil d’une rencontre possible. Pour nous tirer de là. Que nous nous étonnions, d’un concentré d’enfance.
Écrire le minimum. Pour partager ce pain. Et équitablement.
Effacer tous les mots
gravés au creux des roches
Gagner un peu de vide
Pouvoir t’imaginer.
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Merci à Stéphane qui m’a permis ce retour au poème, là-bas.
Autres Vases de mars.
économie éloquente